Beaucoup de monde m’avait parler de GR20...
C’est soit disent une difficile randonnée, une vrais épreuve d’endurance...
Poussée par le destin, en 2016, grâce au conseil d’un amis (comme d’habitude), je suis allé voir quelqu’un pour un massage, rien de spécial.
Première surprise, c’était un cabinet d’une ostéopathe, quelque part à Nîmes. Pas grave, je me suis dit, il faut voir un jour ce qui sa donne une telle visite.
« Même pas mal ! » j’ai toujours répondu aux questions de l’ostéopathe pendant « le supplice », et elle a poussé davantage…
Bref, je suis arrivé puis repartit sur mes pieds…
A cause d’un vent trop fort, j’ai bien compris qu’il n’y a plus de chance, sauter en parachute ce fin de semaine donc j’ai pris la voiture pour rentrer à la maison (850 Km quand même).
Le lendemain une douleur infâme, au niveau de la colonne lombaire, m’a cloué au lit pour la journée. Tranquille, une dimanche télé peinard…
Parce qu’il n’y avait pas de raison pour une telle douleur, je me suis dit qu’il faut soigner le mal par le mal, donc j’ai fait du vélo. Même pas mal !
Ok, je suis donc guéri, je peux faire des choses.
Une copine m’a parlé de nouveau de ce GR20 et parce que j’avais du temps libre, pourquoi pas ?!
Alors j’ai fait les réservations des vols, aller-retour Zürich – Calvi et Figari – Zürich en vue de faire la traversée de la Corse, du Nord au Sud. Le GR 20 à l’envers mais GR 20 quand même !
Evidemment, je n’ai pas prévu 16 jours pour les environ 200 Km de randonnée mais une semaine.
Toute la préparation faite, j’ai cause avec ma femme lui dire que j’ai mal au niveau de la colonne lombaire quand je tousse. Avec « bonheur » j’ai appris que c’est le signe caractéristique d’une hernie de disque.
Quel soulagement apprendre que mon passage chez l’ostéopathe m’as fait gagner un déplacement des vertèbres.
Comme quoi, une fois de plus ma phobie envers les médecins est justifiée !
Non, je n’ai rien contre les disciples d’Esculape mais un petit quelque chose me dit qu’une visite aboutit toujours par une maladie trouvée.
Donc je ne prends pas de risque et éviter les cabinets blancs me vas bien.
Alors, c'est pas mal, j’envisage faire le GR 20 en une semaine et en solitaire avec une hernie discale. Qui dit mieux !
J’ai pris donc mon sac à dos avec de quoi faire une semaine de randonnée en presque autosuffisance et c’est parti.
Après un vol sans rien de spécial, j’ai atterris à Calvi le 01.10.2016 dans des conditions météo estivales.
Comment aller à Calvi sans aller voir le 2em REP, le régiment ou j’avais envisagé voir la vie autrement en 1995.
Je suis allé à pied jusqu’à Camp Raffalli revoir les Képi Blancs mais en même temps, me rendre copte si je suis capable commencer l’aventure du GR 20.
Une fois devant l’entrée du 2 émé REP, j’ai pris quelques photos style « I was here» et direction Calenzana, le départ du Nord pour GR 20.
Pas trop mal au dos donc que l’aventure commence !
Une fois la direction prise, j’ai fait du stop parce que il n’y a pas d’autre moyens de transport dans la région.
En effet, dans toute la Corse, faire le stop c’est plus que normal. Les gens sont super sympa et gentils, je me suis rendu compte quelques jours après.
Le hasard a fait que la conductrice qui m’as pris en stop était la femme d’un officier du 2 émé REP avec qui j’ai causé et qui c’et détourné de son chemin pour me ramener à Calenzana.
Arrivé vers 14 heures à Calenzana, je me suis dit que n’as pas de sens traîner jusqu’à le lendemain pour entamer le GR 20 et que je peux partir de suite.
Chose dite, chose faite !
Le chemin vers le refuge d’Ortu di u'Piobbu (1520 m) est assez bien marquée et malgré une pluie fine, pas difficile d’avancer.
J’ai pris soin faire le point de ma position, avec la GPS et sur la carte de temps en temps pour me retrouver à tout moment.
Avec la marche, le dos ne me faisait plus mal et j’avais même penser que je me suis enquêter pour rien… Je suis et je reste un optimiste !
Pas moyen courir et pas envie non plus avec un sac à dos d’au moins 13 Kg, donc bien évidement, la nuit est tombée avant que j’arrive au refuge.
A la lumière de la frontale et grâce au GPS, je ne me suis pas (trop) égaré dans les montagnes corse et je suis arrivée quand même au refuge d’Ortu.
Bien qu’en dehors de la saison, le refuge était habité par des ouvriers qui était en train d’aménager le but de la première étape du GR 20 en partant du Nord.
Ils avaient remarqué la lumière de ma frontale et avait allumer une lampe à l’extérieur du refuge, ce qui m’as permis en effet d’arriver plus vite et me monter le moral dans la nuit.
J’ai passé une soirée incroyable avec ce gens puis le lendemain je suis partis de bon heure et de bonne humeur pour les étapes suivantes du GR 20.
Avec une météo clémente et un chemin balisée assez bien (il me semblé que en arrivant du sud c’était plus facile trouver les marquages) j’ai profité du paysage et d’un silence inouï.
La vie n’est pas belle sans la souffrance OeufCorse, c’est-à-dire que j’avais quand même mal au dos. Avec le temps, j’avais trouvé une position pour avancer, qui me provoquait mois du mal au dos ou je me suis habitué avec la douleur.
Presque sans me rendre compte je suis arrivé au refuge du Carrozzu, fin de la deuxième étape du GR 20 en partant du Nord. Ici, personne mais un refuge propre avec de quoi faire de la cuisine avec l’eau et le gaz en libre service.
Pause Miam-Miam, petit repos puis c’est parti de nouveau, cette fois ci aller joindre Ascu Stagnu, après la troisième étape nordique du GR 20.
Soit disent, la partie nordique du GR 20 c’est la plus difficile (point vue technique) mais je n’ai pas trop remarqué des passages à m’enquêter.
Malheureusement le mal au dos recommencer se faire sentir, plutôt ressentir, et de plus en plus, bien que je toujours continué marcher. En effet, pas vraiment le choix, pas de réseaux téléphonique, pas des habitations et même presque pas des randonneurs. Dans la journée je ne peux dire avoir vue dix humains.
Ce n’était pas loin de « marche ou crève » ! (Je ne suis pas original).
Naturellement, la nuit est tombée de nouveau et bien entendu, avant que j’arrive au refuge Ascu Stagnu, mais c’était prévue. Toujours à la frontale, j’ai suivi le chemin confirmé par le GPS et loin j’ai vu les lumières d’Ascu. C’était encore loin mais à vue !
Toujours optimiste !
Le refuge était ouvert, énorme et propre.
La cuisine équipée et je pris mon temps pour cuisiner.
Il y avait 5-6 randonneurs dans les parages avec qui j’ai entamé une discussion concernant le GR 20 et les refuges.
Chez Ascu, j’étais marqué par la grande salle a manger et la cheminée dans laquelle le bois brulé assez idyllique.
Pendant la saison de randonnée, sans soute, la salle est remplie tous les soirs et l’ambiance doit être magnifique. En dehors de la saison … ce n’est déjà pas mal avoir un abri.
L’autre avantage c’est le choix de la chambre à coucher, pas de concurrence. J’ai pris une chambre quatre lits, dont j’étais le seul locataire.
J’ai pris ma douche et je suis couché avec l’espoir que le mal au dos partira au lever du soleil et que je pourrais continuer vers Conca.
Un peu farfelue cette idée vue que j’avais des frisons et une sueur froide que j’ai dû changer les fringues.
Je me souviens m’avoir réveillé dans la nuit ... A suivre
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